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"Dans le vol de l'ennui... Qui m'emmène où? Je ne sais pas..."

7 janvier 2012

Come back

De retour... au pays de la pluie. Même si la soirée d'hier fut courte, jamais je ne t'ai vu si fatigué, elle fut agréable. Tu étais câlin, un peu plus que d'ordinaire, peut-être l'absence, peut-être cette décision de changement. Je me sentais bien. Et ce soir, tout oublié. Il n'y a que lorsque tu m'enserres que j'en suis capable. Et ce shoot! "Bam"! L'ocytocine qui m'est montée au cerveau! Transformation immédiate: je n'étais plus qu'un p'tit koala bien aggripé. Sensation de bien être, sans retombées, aucune.

Divers (64)

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2 janvier 2012

Chère Mme D.,

Cette prétention propre à la psychiatrie m'irrite au plus haut point. Des affirmations, non expliquées, non justifiées, assénées telles des vérités absolues tout au long de cette centaine pages que constitue le cours de Psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent. Peu de mise en garde, aucune remise en question. Le suicide est un appel à l'aide, la fugue possède le même "coefficient" symptomatique que les crises de catatonies dans l'hystérie; absence quasi-totale de nuances. Les hypothèses évolutionnistes inexistantes, les facteurs socio-culturels à peine aborder. Tout juste une liste de pathologies mémorisées, trop longue. Lacan, tu me manque.

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Je n'y arrive pas, je ne suis plus plongée au coeur du problème. Destiné à accueillir mes coups de gueule, mes angoisses, mes colères et mes tristesses, ce blog pourrait tout de même héberger d'autres facettes de ma personne. Tu m'as suggéré de faire un article critique puisque je pestais contre ce cours mais tu vois, ou plutôt tu ne verras pas, je n'y arrive pas. J'ai besoin d'être poussée, j'ai besoin d'interactions, d'un détracteur, pour arriver à argumenter, à trouver en moi ce qui me révolte, me bouscule ou m'exaspère. Seule, je suis molle. Je ne suis pas vide, même si j'ai longtemps ruminé cette représentation. L'écriture, elle a quand même évoluée. Aujourd'hui, j'arrive à me satisfaire de la forme que prennent mes écrits. Mes tournures de phrases ne me font plus horreur et j'arrive parfois à en être fière. Le fond, quant à lui, ...

Il ne reste plus que six jours avant l'abattoir... Je n’ai même pas fini ma première lecture de ces cinq cours. Tapis, moquette ! Une fois de plus, cela se fera dans l’incertitude la plus totale. Pas de pronostic.

1 janvier 2012

Leading you down into my core

J'écoute ces sons qui me rappellent à une autre moi. Le passé, loin derrière. Je me manque à moi-même.

Le___bleu___du_miroir____by_ViOlet_LuSt

 

26 décembre 2011

[UNCENSORED]

"Trop de choses à la fois se font des routes dans ma tête alors je ne sais plus rien sauf que..."

Entrée en matière fracassante et oubli. Il me fallait un endroit où m'exprimer, laisser déborder ces tracas et émotions sans distinction aucune: le bien, le mal n'auront pas cours. Il est socialement sanctionné de se mettre en colère, de métamorpher nos faiblesses et blessures en petits agressions. Il a toujours été difficile pour moi de mettre de l'ordre dans cette pelote qui me sert de cerveau, d'où la nécessité de coucher sur papier, sur écran, les traverseuses d'encéphale... mais l'impulsion sous-jacente à la création de cet espace ne découle pas de cette problématique personnelle. Il était assez confiant, ou peut-être assez fou, pour me parler de l'endroit où le mènerait ses pas. Je me retrouve démunie face à cette vérité. Je ne suis capable de rien, si ce n'est de respecter ce choix, sans pour autant le comprendre, et de garder le silence. Ce silence est lourd et ne passe un jour sans que mes pensées ne s'attardent à anticiper ce que sera, ce que pourrait être ma vie... Un enfer de solitude. Cette solitude déjà pesante, déjà présente... Elle a été meublée par une impression, une illusion. Des ponts, eux bien rééls, ont été dressés. Nous avons des lieux de rencontres, des lieux communs de compréhensions. Pour reprendre ses mots: nous avons des "outils" communs. Je ne suis à ma place nulle part, les gens me sont étrangers, leurs moeurs me semblent étrangères. Ils nagent dans un brouillard d'incompréhension et d'ignorance et j'erre avec des envies de partage. Tout est noir quand je pense à ce que la petite fille tout au fond de moi ne peut s'empêcher de considérer comme un abandon. Tu ne m'aimes pas, il n'y a rien à faire. Arrivée trop tard, je ne peux rien en faire. Les ponts s'effondreront sous le poids de ta souffrance et ne resteront que nos deux solitudes. Ces rires qui viennent combler ma détresse et cette fenêtre se refermera, ne restera que mon univers, parsemé de douleur et de colère. Je devrai oublier. Mes petites morts, ces instants par lesquels tu me rends vivante, à jamais perdues elles aussi. Tu es toujours là, tu changes, tu tentes de vivre, et moi, j'ai signé ce contrat avec mon futur. Ce chemin que je suis par défaut, pour m'assurer une continuité, il m'écrase. Je suis écartelée.

"Then give me another word for it you who are so good with words and at keeping things vague... Because I need some of that vagueness now. It's all come back too clearly..."

26 décembre 2011

Au réveil...

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Cette nuit, un ailleurs... Le ciel bleu, le soleil, l'été: loin de cet hiver gris. Cette nuit, un futur. Il n'y a pas de futur, seulement des rêveries, des envies. Et ce matin, plus rien, tout s'est envolé. J'ai retrouvé mon ciel, gris et froid. Sont revenus m'écraser toutes ces choses qui ne me sont pas naturelles. Je n'en ai rien fait et n'en ferai rien. Oui, je devrais écrire plus souvent, tu as raison. Ecrire pour me décharger de ses chagrins dans lesquels je me noie de plein gré. Ecrire pour rationaliser l'envie de m'enfumer, à chaque instant, chaque seconde. Rien n'y fait, je ne veux rien. Je veux tout. Eternelle frustrée, indaptée.

"Dans quel étagère?"

Je perds pied, je m'enfonce, y'a plus rien qui m'soutiens, même si je cherche pas de réponses quand je me défonce 
au chagrin [...] Et quand je m'use de colère c'est pas exprès, par faiblesse. Je tue le temps par habitude,
je respire pas j'me fume, et c'est devenu une attitude d'avoir le cœur en brume, et même si je tourne pas rond,
je sais trop qu'a la fin, avant que je touche le fond je n'irais pas bien loin. C'est au dessus de mes forces
mais c'est sans importance, au rythme où ça se corse, de tenir la distance.



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20 décembre 2011

R.I.P

Je te déteste déjà.

J'ai cru ressentir ce qu'elle ressentait à l'idée que, à la prise de conscience que, c'était l'homme avec qui elle avait passé toute sa vie qui se trouvait allongé dans cette caisse en bois. J'ai compris que je te détesterais si tu décidais un jour de mettre fin à cette balade. Si un jour tu passes à l'acte. Je te détesterais du plus profond de mon être mais de cette colère non meurtrière, de cette colère qui ne prétend pas à blesser l'autre, mais de cette colère que je ne me connais que trop bien; celle qui accompagne et soutient mon chagrin.

Traverseuse d'encéphale: je sème des bouts de vérités par-ci par-là...

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